Ballade à l’appel du Collectif Elysique Antinucléaire (CEA)

DIMANCHE 22 OCTOBRE 2023 DANS TOUTE LA FRANCE, devant des installations nucléaires ou d’autres lieux symboliques, rejoignez nous pour refuser le plan de relance du nucléaire de Macron !

Dans l’Aude : Balade suivi d’un pique-nique, prises de parole… R.V. à 10h30 à Moussan (11120), le parking sera fléché. Soyez ponctuel, prévoyez basket et casse-croute, drapeaux et pancartes.

Compte-rendu de la ballade ci-dessous sur le site de la coordination Anti-Nucléaire :

Procès des projets d’Orano Malvési au Tribunal de Marseille

Un procès est prévu ce vendredi 7 octobre au tribunal administratif de Marseille. Le rapporteur public s’est montré défavorable à l’autorisation préfectorale de l’installation de traitement des déchets nitratés (TDN) situés dans les bassins autour de l’usine, selon l’Indépendant d’hier jeudi 6 octobre (lien).

Jamais simple de s’attaquer à l’industrie nucléaire, et sur tous les plans : informationnel, juridiques ou simplement de manifestation publique. Notre usine ORANO Malvési de Narbonne porte plusieurs projets de création de nouveaux ateliers, dont les incidences potentiellement néfastes pour l’environnement et/ou la santé publique sont patents.

L’association Transparence des Carneaux de la Narbonnaise (TCNA) a contesté devant le tribunal administratif les arrêtés préfectoraux des 8 novembre 2017 et 22 mai 2018 autorisant la réalisation du projet TDN (similaire à une incinération des déchets nitratés et radioactifs) et du projet NVH (production d’oxydes d’uranium) :

  • Suite à l’alerte lancée par l’association Rubresus, le projet TDN a suscité une forte mobilisation au vu des risques qu’il faisait courir à la population par ses rejets atmosphériques. Le caractère expérimental de TDN a été dénoncé, rien n’indique qu’il va être efficient et sans danger.
  • Le projet NVH est entouré de la plus grande discrétion : pas d’enquête publique, pas d’étude d’impact absence de communication fiable sur la provenance des matières premières et de la destination de la future production.

Le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la requête, suivant les dires de l’industriel Orano. Aucun argument avancé n’a trouvé grâce auprès du tribunal. Étude d’impact insuffisante ? Absolument pas, bien qu’il soit démontré que les fumées que va rejeter le futur « incinérateur » soient particulièrement délétère ; et que dire de NVH qui n’en a même pas eu.

En outre, le fait que l’arrêté préfectoral fasse référence aux dires d’un tiers expert pose problème : arrêtons-nous sur cet « expert », chimiste de formation et de profession. Il a travaillé pour un actionnaire de l’usinece qui constitue un conflit d’intérêt. Son caractère d’expert a été mis en doute, à la suite de ses déclarations climato-septiques mais certains prétendent que cela n’aurait rien à voir avec ses supposées qualités. Et enfin, dans son rapport, il a soutenu mordicus que le procédé qui va être implanté à Malvezy (THOR) est en service aux USA et qu’il fonctionne parfaitement.

Entre temps, TCNA a mis la main sur un rapport des services du congrès des USA qui fait le point sur ce fameux procédé. Il a coûté 1 milliard de dollars et n’a jamais fonctionné ! Objection, il ne traite pas les mêmes effluents qu’à Malvezy. Peu importe, son architecture industrielle est la même.

C’est sur cette base que TCNA a relevé appel. Le tribunal administratif de Marseille a reporté l’audience pour se donner le temps d’étudier les nouveaux éléments présentés. La logique la plus formelle voudrait que le tribunal reconnaisse le bien fondé de la requête et le sérieux des éléments présentés. Mais voilà, nous sommes dans le monde du nucléaire. Les fondements physiques de son fonctionnement sont en grande partie expliqués par la physique quantique. Domaine ou un chat (celui de M Schrödinger) peut à la fois être mort et vivant. Espérons que le tribunal de Marseille ne tombera pas dans ce genre de travers et reconnaîtra tout simplement la faute du préfet de l’Aude qui en accordant ces autorisations a été trompé par les industriels et ses experts.

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Contact SDN11 : Hervé Loquais
Mobile : 06 32 41 26 92

Contact Presse TCNA : : tcna.association@outlook.fr ou 07.67.04.51.02.

Allemagne : Poteau électrique occupé à l’usine d’enrichissement Urenco

Traduction du communiqué de Urantransport (en allemand) : https://urantransport.de/2022/05/strommast-besetzt-urenco-den-saft-abdrehen/

Ce matin, 3 mai 2022, des militants ont occupé 2 poteaux électriques qui alimentent l’usine d’enrichissement d’uranium d’Urenco. Une banderole est accrochée à chaque poteau électrique : «URENCO AUS » et « RWEg BOXEN ». L’action est destinée à durer plus longtemps et se déroulera à proximité de l’usine d’enrichissement d’uranium de Gronau (52.20937° N, 7.07998° E). Les deux poteaux électriques sont visibles depuis la rue Drosselweg, l’un des deux est également visible depuis la voie ferrée.

Comme l’usine d’éléments combustibles de Framatome à Lingen, l’usine d’enrichissement d’uranium d’Urenco à Gronau poursuit son activité en dépit de la sortie du nucléaire en Allemagne, et approvisionne en uranium les centrales nucléaires du monde entier. L’usine produit annuellement 6 000 tonnes de matières nucléaires sous forme d’hexafluorure d’uranium (UF6).

De grandes quantités d’électricité (environ 116 GWh en 2019) sont nécessaires pour faire fonctionner l’usine d’enrichissement. Pour cette raison, URENCO est exonérée de la surtaxe EEG sur l’électricité renouvelable. Ce mix électrique, qui alimente la centrale, comprend également l’électricité au lignite Hambacher de RWE. Les acteurs demandent à la fois la sortie du business de l’uranium et celle des énergies fossiles. L’usine d’enrichissement de Gronau appartient à RWE et EON.

Les militants critiquent le fait que l’uranium enrichi à Gronau puisse être utilisé à des fins militaires ; Urenco veut même enrichir l’uranium à un peu moins de 20 %. A partir de 20%, l’uranium peut non seulement être utilisé pour des bombes radioactives dites sales, mais aussi pour des bombes atomiques partout dans le monde.

« L’énergie nucléaire est criminelle – surtout dans un monde géopolitiquement instable » affirme l’une des militantes impliquées.

Jusqu’à 51 000 tonnes d’hexafluorure d’uranium (UF6) reposent sans protection à ciel ouvert dans les locaux de l’usine d’enrichiseement. Ce n’est pas seulement un problème dû au problème non résolu des déchets nucléaires, mais c’est très dangereux en termes de crash d’avion, d’attaque ou de situation de guerre. « Parce qu’il ne nous lâchera pas, URENCO ne se débarrassera pas de nous ! Mieux vaut être actif aujourd’hui que radioactif demain »

Autres articles (en allemand) :

Conférence :  » Le nucléaire, énergie verte ? »

L’association « Sortir du nucléaire Aude » (11) et « Greenpeace Narbonne »
organisent une conférence sur  » Le nucléaire, énergie verte ? »
vendredi 18 mars 2022 à 18h à la salle de l’ancien Resto du Cœur au
1bis bld George Séguy (face à la Médiathèque) à Narbonne.

Le nucléaire, énergie verte ?
Depuis quelque mois, l’énergie nucléaire revient sur le devant de la
scène avec le prétexte d’un faible impact climatique. Le matraquage
médiatico-politique, affirme que c’est une énergie décarbonée
propre voire écologique. Le niveau est tel que tout le monde pourrait
le prendre pour argent comptant. Alors la décarbonation de l’énergie
par le développement du nucléaire est-elle la solution ? Il est urgent
de démêler le vrai du faux. Parallèlement, l’actualité nous
rappelle que nucléaire civil et militaire sont étroitement liés et
sources de risques majeurs dans un conflit armé. Pour parler de cela,
nous vous proposons une :
Conférence le vendredi 18 mars 2022 à Narbonne à 18 h
Salle de l’ancien Resto du Cœur au 1bis boulevard Georges Séguy (face à la Médiathèque)

En présence de
Roland DESBORDES, physicien et ancien président-fondateur de la CRIIRAD
Et Didier LATORRE Arrêt du Nucléaire 34

Réunion SDN11 le 7 décembre 2019

Flyer
Flyer d’invitation à diffuser

Bonjour,

L’association « Sortir Du Nucléaire Aude » (SDN11) se réunira le samedi 7 décembre à 10h30 près de Lézignan Corbières (adresse précisée sur inscription par téléphone) pour faire un bilan des actions passées et à venir.

Depuis le début de l’année 2019, l’industrie nucléaire continue sa fuite en avant en France avec l’annonce d’un projet de construction de 6 nouveaux réacteurs EPR en dépit des déboires techniques et financiers du chantier de Flamanville, et signature en octobre dans la Meuse d’un projet de territoire qui devrait accompagner la construction du centre de stockage géologique des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure.

Dans l’Aude, Orano souhaite plus que jamais alimenter cette fuite en avant avec son usine de traitement de l’uranium :

– premièrement en lançant le chantier de NVH ( nouvelle voie humide ) sur le site de Malvési pour produire de l’oxyde d’uranium pour le combustible MOX, encore plus dangereux et coûteux que le combustible nucléaire classique à base d’uranium enrichi.

– deuxièmement avec son projet de vaporisation des nitrates radioactifs présents dans les bassins autour de l’usine, qui a été confirmé par Orano en dépit des recours en justice portés par des associations et des riverains de la Narbonnaise.

C’est dans ce contexte difficile que notre association se réunit pour envisager la sortie du nucléaire, organiser des événements pour dénoncer les méfaits du nucléaire et aussi promouvoir les alternatives dans l’Aude, .

Sincères salutations antinucléaires

contact : Juliette (06 82 02 34 81)

Aude Inondations : Narbonne menacée par l’industrie nucléaire ?

Aude inondations : Narbonne menacée par l’industrie nucléaire ?

Face aux intempéries que connaît actuellement la région et notamment le Narbonnais, nous demandons que les autorités donnent aux habitants et aux associations des informations précises et des mesures mises à jour concernant les risques liés à l’usine Orano Malvési.

Cette usine, située à l’entrée de Narbonne, abrite des quantités considérables de matières dangereuses chimiques et radioactives.

Elle est classée pour cela : Installation Nucléaire de Base (INB), Zone Nucléaire à Accès Réglementé (ZNAR) et Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) Sévéso Seuil Haut.

Par le passé de nombreux accidents s’y sont produits notamment le débordement des bassins les plus radioactifs, suite à des pluies torrentielles, avec des conséquences très importantes.

Des travaux ont été faits par l’industriel, cependant le déversoir du trop plein des eaux pluviales de l’usine reste le canal du Tauran qui se jette dans la Robine et traverse la ville de Narbonne pour rejoindre l’étang de Bages et terminer sa course dans la mer Méditerranée à Port-la-Nouvelle.

L’usine a toujours donné des informations tardives, partielles ou encore au compte- gouttes, comme on l’a vu il y a quelques semaines avec le fût d’oxyde d’uranium qui a explosé. Accident pour lequel la procureure du TGI de Narbonne a confié une enquête à la gendarmerie pour blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui.

Il est temps d’exiger de l’industrie nucléaire la transparence notamment quand la santé des habitants est concernée ! La population de l’Aude ne peut plus vivre sous la menace d’un nouvel accident industriel qui porterait un coup à son environnement et à sa qualité de vie.

À Narbonne le 15 octobre 2018


Contacts presse :

Collectif de vigilance des déchets de Malvési (Covidem)
– Juliette Schweitzer 06 82 02 34 81

Arrêt du nucléaire Hérault (ADN34)
– Didier Latorre 06 38 81 98 06

Transparence des canaux de la narbonnaise (TCNA)
– Fabrice Hurtado 07 67 04 51 02

Sortir du nucléaire Aude (SDN 11)
– Hervé Loquais 06 32 41 26 92


Voir aussi :

Narbonne : Réunion publique au palais du travail le 24 mars

Réunion publique à Narbonne samedi 24 mars 2018 à 15 h au palais du travail. Merci d’être venus nombreux pour discuter du projet Orano TDN-Thor de traitements des effluents nitratés radioactifs de l’usine de Malvési située à 2 km au nord du centre ville.

Voici les fichiers des présentations exposées lors de cette réunion publique :

1 – Historique de l’usine par Hervé Loquais

Discours du Général De Gaulle à Narbonne en 1959

2 – Dispersion des rejets par Albert Cormary

3 – Présentation de l’arrêté préfectoral – Stéphane Payan

4 – Impact sanitaire par Mariette Gerber

5 novembre : manifestation « papillons » à Narbonne

Le dimanche 5 novembre 2017, un nouveau rendez-vous est donné à 11h place de l’hôtel de ville de Narbonne, à l’initiative des « familles papillons » pour dire « non au projet TDN-Thor d’Areva Malvési ».

Le 29 octobre dernier, l’association Transparence des les canaux de la Narbonnaise (TCNA), qui a mené une recherche au sujet du procédé Thor sur deux sites nucléaires américains, publie son dossier spécial USA sur son site internet tcnarbonne.org

Voici les derniers rapports d’experts scientifiques indépendants qui ont examiné les impacts du projet de traitement des nitrates TDN-Thor d’Areva Malvési :

Festival des luttes populaires à Armissan – octobre 2017

Les 6, 7 et 8 octobre à Armissan (Aude), le collectif Mutvitz 11 organisait la première édition du Festival des Luttes Populaires.

Aujourd’hui, comment s’inspirer des luttes d’hier pour mieux construire demain ? L’objectif de ces journées est de comprendre, échanger, inventer, autour des luttes d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs.

Le samedi 7 Octobre, André Bories et Didier Latorre ont donné une conférence sur le sujet brûlant du projet TDN à l’usine AREVA de MALVESI, pour lequel la décision de la sous-préfecture est imminente.

André Bories est un expert conseil en environnement, Docteur en sciences de l’environnement.

Didier Latorre est un militant du collectif « Arrêt du nucléaire 34 » (ADN34), porte-parole du collectif « Stop Uranium ».

15 avril 2017 : Blocage d’un train d’uranium

Le samedi 15 avril 2017, une cinquantaine de militants du collectif « stop uranium » ont bloqué un train sortant de l’usine Areva Malvési.

 

Régulièrement, des trains chargés de tetrafluorure d’uranium (UF4) circulent sur la petite ligne ferroviaire qui relie Bize à Narbonne, ils sont à destination de l’usine Areva de Pierrelatte dans la Drôme.

Le train s’est arrêté après l’explosion de pétards posés sur les rails. Nous sommes alors sortis des buissons sur le bord des voies pour installer un trépied que deux militantes ont escaladé.

Les banderoles « arrêt du nucléaire » ont été déployées.

Des journalistes de médias locaux et nationaux ont couvert l’événement.

La locomotive du train, dans laquelle la conductrice attendait patiemment, a été recouverte d’autocollants.

Le train comportait 13 conteneurs citernes d’une capacité unitaire de 30 tonnes ou 15,8 m3, émettant une radioactivité de 475 gigabecquerels (GBq). Soit un total d’environ 400 tonnes d’uranium émettant près de 6 000 GBq.

A l’aide d’un scintillomètre, les mesures des militants ont atteint plus de 11 000 coups par seconde à proximité des wagons au centre du train, alors que le niveau ambiant normal est d’environ 50 coups par secondes. Avec un dosimètre de type radex 1503 situé à environ 5 mètres du train, une militante a mesuré un débit de dose de 0,41 microsiverts par heure.

 

Vidéo :

Galerie de photos :

Communiqués de soutien :

Revue de presse :

 Vidéos :

Rassemblement à Moussan + pétition

Le projet Thor d’Areva Malvési semble avoir du plomb dans l’aile.

En dépit de la direction d’Areva, qui annonce lundi 20 mars dans l’indépendant que le traitement des nitrates est « la » solution d’avenir, le mouvement d’opposition à ce projet prend de l’ampleur.

La pétition lancée le 5 mars atteint en trois semaines environ 2800 signatures, dont 1800 sur internet, le reste en version papier. Vous pouvez signer cette pétition en cliquant sur le lien-ci-dessous :

https://www.petitions24.net/non_a_la_surpollution_atmospherique_dareva_malvesi

masqueSamedi 25 mars, le Collectif de vigilance des déchets de Malvési (Covidem) appelle à un rassemblement familial à Moussan, rue du 1er mai, à partir de 11h00 ! Marche dans le village et pic-nic tiré du sac.

Vous pouvez retrouver tous les évenements et informations du Covidem sur sa page facebook : https://www.facebook.com/covidem/
Le conseil municipal de Narbonne du 6 avril prochain réunira les associations RUBRESUS et ECCLA pour exposer la problématique environnementale du projet Thor devant les élus.

Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST) doit normalement se réunir le 31 mars pour ensuite donner son avis sur la projet Thor à la préfecture de l’Aude, qui s’est donné jusqu’au 9 mai pour statuer.

petition

Fichier pdf prêt à imprimer : petitionv4.pdf

Areva Malvési dans l’oeil de plusieurs cyclones.

En ce début d’année 2017, la direction de l’usine Areva Malvési est confrontée à deux conflits, l’un avec les écologistes, l’autre avec les travailleurs du site :

  • Le directeur de l’usine, Stéphan Jolivet, veut faire passer en force le projet de traitement des nitrates (TDN) par le procédé Thor (voir l’article du Midi Libre : Narbonne, on traitera les nitrates à Malvési dès la fin 2019). Ce à quoi le collectif de vigilance sur les déchets de Malvési (Covidem) répond par un communiqué publié le 3 mars :

  • Parallèlement, les salariés d’Areva se mettent en grève le 28 février sur les sites de Marcoule, Pierrelatte et Malvési, pour réclamer des primes plus élevées. En réaction, la direction de l’usine décide de suspendre 95 contrats de travail pour des raisons de sécurité. Le directeur du site Stephan Jolivet parle à l’Agence France Presse du risque de débordement des cuves en raison de la grève observée une à quatre heures par jour. Pourtant, un agent suspendu se trouve requis une heure après pour le maintien en sécurité des installations. La CGT va déposer mardi 7 mars un recours pour dénoncer cette suspension des contrats.

Le projet TDN d’Areva Malvési est reporté

L’usine Areva Malvési souhaite construire une installation de traitement des effluents radioactifs nitratés produits par les procédés de raffinage de l’uranium. Le projet d’Areva se nomme TDN pour « traitement des nitrates ».
Les services de la DREAL 11-66, dirigé par M. Rollot, avaient émis le 29 avril 2016 un avis favorable de l’Autorité Environnementale préalable à l’enquête publique du projet TDN d’Areva Malvési.
Mais ces même services ont pris un arrêté suspensif au vu des problèmes soulevés  et arguments présentés notamment par l’association RUBRESUS. Voir l »Arrêté prefectoral du 1er février 2017 (pdf)

Le jeudi 16 février a eu lieu la réunion publique organisée par le collectif de vigilance sur les déchêts de Malvési (Covidem).

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Malvési : l’usine à gaz de boues radioactives

Communiqué de presse du Collectif Audois « Sortir du nucléaire » (SDN11) à Narbonne le 26 octobre 2016

Les militants du Réseau Sortir du Nucléaire de l’Aude se joignent à l’association de défense de l’environnement Rubrésus et à l’association ECCLA pour dénoncer les prétentions mensongères du projet de réduction des effluents liquides de l’usine d’Areva Malvési (ex-Comurhex).

Une fausse bonne solution pour les déchets radioactifs

Le 13 octobre dernier, un reportage de Fance 3 intitulé « Une solution pour les déchets d’Areva à Malvési » aurait pu faire croire qu’il s’agissait de la solution aux déchets de l’usine AREVA de Narbonne. Il n’en est rien puisqu’en terme de radioactivité (calculée en Becquerel), le projet ne concerne que 1 % des déchets présents sur le site. Une fois qu’ils seront solidifiés, quel sera leur devenir ? Ils seront dirigés vers un centre de l’ANDRA pour être en quelque sorte cachés sous le tapis ! Quant aux 440 000 tonnes de déchets solides stockés et représentant 99 % de la radioactivité de notre site, ils ne sont pas concernés par ce projet !

L’insécurité nucléaire règne en France

Après avoir caché la nature de ces déchets pendant des dizaines d’années, une fois de plus, le lobby nucléaire montre comment il peut manipuler l’opinion pour parvenir à ses fins et tenter de nous faire accepter cette industrie mortifère. Suivant les aveux d’EDF, nous aurons cet hiver, au moins 12 réacteurs sur 58, à l’arrêt. En cause, les opérations de rafistolage des vieilles centrales et les vérifications techniques rendues nécessaires par une sécurité douteuse.

Un nucléaire toujours plus cher

EdF a anticipé l’hiver en passant des contrats sur le marché de gros à 80 € par mégawatt, soit plus cher que le prix de revient des éoliennes terrestres, dernière génération. Nous pouvons d’ores et déjà réduire la production d’électricité nucléaire qui coûte de plus en plus cher et souvent plus que les énergies renouvelables. Depuis plusieurs années, la consommation stagne ou augmente très peu ; isolation des locaux et efficacité énergétique ne sont pas de vains mots. EdF essaie de contrecarrer ce phénomène avec force de publicité nous promettant un avenir électrique radieux plein de voitures électriques. En attendant, le présent est irradieux et la conclusion doit s’imposer à tous : sortons du nucléaire et au plus vite !

 

Version téléchargeable et imprimable  : cp-reduction-dechets-malvezi.pdf

Liens externes (mis à jour en décembre 2016): 

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De l’uranium en gare de Narbonne

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Wagons d’UF4 à Narbonne en 2016

Le samedi 24 septembre 2016 à 11h56, un convoi d’uranium est resté à l’arrêt en gare de triage de Narbonne, à quelques mètres des quais sur lesquels les usagers attendent leur train. Il s’agit d’un convoi de tetrafluorure d’uranium (UF4) à destination de l’usine Comurhex de Pierrelatte pour être enrichi afin de produire du combustible nucléaire.
En effet, depuis le blocage du camion d’UF4 par les militants du collectif « stop uranium » en septembre 2013 (voir à ce sujet la vidéo sur notre site internet), les transports d’UF4 provenant de l’usine Areva Malvési ne passent plus par la route mais exclusivement par le rail, à raison d’un train par semaine tous les samedis matin selon nos observations.

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Transport de matières radioactives

On reconnait le contenu radioactif des neuf wagons grâce à leur forme de citerne qui ressemble à celle des camions qui transportaient l’UF4 jusqu’en 2013. Ils ont aussi un petit losange jaune  marqué d’un trèfle au milieu de chaque wagon. La récente locomotive BB 460 015, de marque Vossloh, a été fabriquée en 2006 en Allemagne.

Chaque semaine, l’usine Areva de Malvési fait transiter ses dangereuses matières radioactives et chimiques à proximité des habitations et des usagers du rail, sans aucune information ni protection du public.

Blocage d’un camion de la Comurhex par le collectif Stop-Uranium à Narbonne

Le 12 septembre 2013, une vingtaine de militants du collectif Stop Uranium bloquent de manière pacifique un chargement de d’uranium en provenance de l’usine Comurhex Malvési près de Narbonne.

Voir aussi :